C'est vous qui le dites

« “Mercenaires”... De grâce, n'employez pas ce qualificatif »

Publié le 06/11/2021

Coup de gueule, coup de cœur, avis d’expert ou témoignage… La rédaction du « Quotidien » distingue chaque semaine un ou plusieurs commentaires, parmi les centaines postés au fil des jours par les lecteurs internautes.

Notre dossier sur l'hôpital, entre pénurie de praticiens et dérive inflationniste, avait pour titre « Face à ses mercenaires, l'hôpital retient son souffle ». Des lecteurs ont  désapprouvé le terme de « mercenaires » pour désigner des confrères qui pallient le manque de PH à l'hôpital, d'autres ont déploré la carrière non attractive de ces PH. Point de vue d’un lecteur qui a connu l'absence de remplaçants...

Hospitalier, j'ai effectué des gardes pendant 40 ans. J'ai connu les gardes de 48 h et 72 h, crevant le plafond théorique légal et l'absence de remplaçants pendant des années, obligeant à une vie de fou. Alors de grâce n'employez pas ce qualificatif de « mercenaires », terme purement administratif qui ne vise qu'à diminuer et mépriser le rôle indispensable des intérimaires. Vous constatez une pénurie de directeurs ? Non, bien sûr ! Nous sommes dans un pays d'économie libérale. Il en découle un principe que devraient connaître des directeurs : « la loi de l'offre et de la demande »,  le reste n'est que désinformation utilisant les démons de jalousie et d'égalitarisme ancrés dans la conscience de la population, y compris médicale. La technique politico-administrative est la suivante : Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose, et ça marche !

Message posté le 5 novembre 2021. Voir tous les commentaires sur le sujet : « Face à ses mercenaires, l'hôpital retient son souffle »


Source : lequotidiendumedecin.fr