Le secteur de la santé aux États-Unis retient son souffle. Les anciens et les modernes, à savoir JP Morgan, première banque américaine en termes d’actifs, Warren Buffett, le gourou des affaires d’une part et Amazon d’autre part, créent ensemble une nouvelle assurance santé destinée à leurs propres salariés. Ces trois groupes emploient 1,2 million de salariés. Ce qui constitue une force de frappe significative pour réduire les coûts de la santé. À ce stade, l’objectif n’est pas de générer des profits, mais simplement de disposer d’un nouvel instrument pour contrôler l’inflation permanente des coûts (augmentation des prix des médicaments de 5 % chaque année depuis cinq ans). Cette simple annonce a immédiatement entraîné une chute des actions des acteurs de l’assurance santé et de la pharmacie. Faut-il pour autant parler de tremblement de terre ? La situation aux États-Unis est atypique. C’est le seul pays qui dépense autant pour la santé (18 % du PIB) pour des résultats en matière de santé publique mitigés. Exercer un nouveau rapport de force paraît bien être le principal ressort de cette nouvelle alliance. Ce modèle peut-il demain être exporté dans la Vieille Europe ? Les règles du jeu sont pour le moins différentes. Amazon demain serait-il plus efficient pour acheter des soins dans l’Hexagone que l’assurance maladie ? En tout état de cause, cette simple évocation relève pour longtemps dans l’Hexagone de la dystopie.
Brève
Amazon lance une mutuelle
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Publié le 01/02/2018
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visuel Amazon
Crédit photo : GARO/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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