Le président de la communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) Regards, le Dr Philippe Serayet, généraliste à Remoulins, vient de signer l’accord conventionnel interprofessionnel de « sa » CPTS.
« Cela faisait déjà deux ans que nous travaillions sur ce projet, mais la crise du Covid y avait mis un coup d’arrêt. En revanche, elle nous aura permis de souder toutes les équipes de soins quand nous avons monté un centre de vaccination ambulatoire », explique le Dr Serayet.
La CPTS couvre un bassin de vie de quelque 70 communes et de plus de 90 000 habitants. Sa priorité ? Les soins non programmés. Cela passera par la mise en place d’une plateforme d’appel avec un numéro unique. Au bout du fil, un régulateur formé devra identifier les situations urgentes et trouver, pour les autres, un rendez-vous chez un généraliste proche du domicile du patient dans un délai de 24 heures à 48 heures.
Par ailleurs, la CPTS souhaite accroître le nombre de généralistes maîtres de stage. « Là où il y a des maîtres de stage, le risque de déserts médicaux est moins grand », observe le Dr Serayet, qui est aussi président du Syndicat national des enseignants de médecine générale (Snemg)
François Petty
Pas de surrisque pendant la grossesse, mais un taux d’infertilité élevé pour les femmes médecins
54 % des médecins femmes ont été victimes de violences sexistes et sexuelles, selon une enquête de l’Ordre
Installation : quand un cabinet éphémère séduit les jeunes praticiens
À l’AP-HM, dans l’attente du procès d’un psychiatre accusé de viols