C’est sans doute l’une des plus grosse attaque informatique visant la santé. Anthem, l'un des plus gros assureurs-santé américain, a annoncé cette semaine avoir été victime d’un piratage de ces données concernant près d’un quart des Américains. "Des cyber-pirates ont réalisé une attaque très sophistiquée pour obtenir un accès non autorisé à l'un des systèmes informatiques d'Anthem, et ont obtenu des informations personnelles sur des clients et des salariés d'Anthem", a reconnu l'assureur. "La base de données affectée contient des informations d'environ 80 millions de personnes et des dizaines de millions" d'entre elles ont pu être volées, a précisé une porte-parole, Cindy Wakefield.
Les données compromises incluent des noms, dates de naissance, numéros de sécurité sociale, adresses physiques ou électroniques, ainsi que des informations liées à l'emploi des personnes, y compris sur leurs revenus. Anthem affirme en revanche qu'aucune donnée de carte de crédit n'est affectée, et dit ne pas avoir de preuve à cette date que les pirates aient accédé à des informations médicales.
Comme souvent dans ce type d’affaires, tous les regards se sont portés vers la Chine. Selon des personnes proches de l'enquête sur ce piratage, le mode opératoire et les premiers résultats des investigations laissaient en effet penser à l'implication de hackers chinois. Une suspicion immédiatement contrée par la Chine : "ces accusations sont infondées", a affirmé Hong Lei, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. "Il n'est pas raisonnable de proférer des accusations sans preuve suffisante".
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