En mars 2017, pour la quatrième fois depuis février 2014, VIDAL a interrogé 2 053 professionnels de santé libéraux et hospitaliers sur la prescription en DC, via un questionnaire en ligne. Parmi eux 514 généralistes se sont exprimés et 624 praticiens des autres spécialités. D'où il ressort que si la DCI progresse chez les médecins, les généralistes y sont plus habitués que les autres.
Dans les ordonnances des premiers le nom de marque reste présent sur 75 % des libellés d'ordonnances, une proportion qui n'a guère varié depuis trois ans. Dans le détail, 25 % des généralistes utilisent la DC seule, 51 % la DC accompagnée du nom de marque et 24 % restent fidèles au seul nom de marque. Cette dernière catégorie a fondu de moitié depuis 2014, à la faveur sans doute de départs à la retraite des aînés de la profession et de la diffusion des logiciels d'aide à la prescription.
En effet, d'après les remontées de l'enquête, si seuls 8 % des logiciels MG sont paramétrés en DC seule, 58 % éditent désormais systématiquement l'ordonnance en DC + nom de marque : contre 12 % seulement des logiciels qui comportaient cette possibilité en juin 2014. Or il ressort que 65 % des praticiens utilisateurs appliquent automatiquement les paramétrages proposés sans les modifier. Reste qu'au total, la prescription en DC progresse. Seuls 17 % de généralistes n'en veulent à aucun prix : et encore 9 % passeront à la DC si la contrainte est forte et 8 % d'irréductibles y sont totalement opposés.
Côté spés, la conversion à la DC est moins marquée (le nom de marque demeure présent sur 86 % des ordonnances), mais la progression plus vive ces dernières années. A ce jour, 14 % d'entre eux prescrivent en DC seule, 42 % en DC en nom de marque et DC et 44 % encore mentionnent la marque seule. Il y a trois ans, pas moins de 70 % étaient dans ce dernier cas.
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