Je reviens sur le courrier du Dr Patrick Leboulanger (à qui j'adresse mes meilleurs souvenirs) pour son courrier paru dans « Le Quotidien » du 31 janvier 2019 (n° 9720 : « La désintégration du système de santé a déjà commencé »). Il a, hélas, entièrement raison de s'inquiéter pour le devenir de la médecine. Montesquieu disait dans ses Pensées : « Ce n'est pas les médecins qui nous manquent, c'est la médecine. »
Aujourd'hui, sous une autre forme, nous vérifions cette pensée. Les critères de sélection et le cursus universitaire de nos jeunes ou futurs confrères, nous ramènent à cette idée : c'est la médecine qui manque.
Les progrès, en particulier dans l'imagerie médicale sont spectaculaires et nécessaires, mais il ne faut pas oublier que l'on ne fait pas un diagnostic et que l'on instaure un traitement au vu d'une IRM ou d'un scanner. Ces avancées technologiques, très positives, par ailleurs, doivent laisser le pas à l'examen et surtout à la parole, afin de ne pas oublier le vieil adage, toujours valable : « Guérir quelquefois, soulager souvent, consoler toujours. »
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