À partir du 1er novembre, la complémentaire santé solidaire remplacera deux aides publiques sous-utilisées, la CMU-C et l'ACS. Leur fusion vise à réduire le renoncement aux soins des populations précaires. Selon la Drees en effet, bien que 7,3 millions de personnes bénéficient de ces deux dispositifs, leur taux de non-recours est estimé entre 34 et 45 % pour la CMU-C et entre 41 et 59 % pour l'ACS. Pour les bénéficiaires (célibataire gagnant moins de 746 euros par mois et couple avec enfant en dessous de 1 343 euros par mois) qui rentreront dans le nouveau dispositif, rien ne changera en pratique avec les mêmes niveaux de remboursement. Quant aux bénéficiaires de l'ACS (moins de 1 007 euros pour un célibataire, moins de 1 813 euros pour un couple avec enfant), ils verront leurs démarches simplifiées. Par ailleurs, leurs garanties seront alignées sur celles de la CMU-C, moyennant une participation financière croissante avec l'âge. Soit 8 euros par mois jusqu'à 29 ans, 14 euros entre 30 et 49 ans, 21 euros entre 50 et 59 ans, 25 euros entre 60 et 69 ans et 30 euros à partir de 70 ans (confère arrêté paru en juin dernier).
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La CMU est morte, vive la complémentaire santé solidaire
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Publié le 17/10/2019
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Crédit photo : GARO/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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