10 000 emplois menacés dans les cliniques privées. C’est ce qu’affirme la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) suite à la décision du gouvernement de baisser de 2,5 % leurs tarifs cette année. Selon la FHP, cette mesure est « incompréhensible » alors que, parallèlement, cette baisse ne sera que de 1 % pour les établissements publics. Du côté du ministère de la Santé, cette décision est jugée « équitable ». En effet, la baisse appliquée aux établissements de soins privés vient « neutraliser » le gain lié aux allègements de charges consentis dans le cadre du Crédit d’impôt compétitivité emploi (Cice) et du Pacte de responsabilité, deux dispositifs dont sont exclus les hôpitaux publics.
La FHP menace désormais rompre les négociations de branche relatives aux contreparties du pacte de responsabilité où elle s’est engagée à créer 2 700 emplois. « Les cliniques vont devoir prendre des mesures d’ajustement, alors que les charges de personnel représentent 50 % de leur structure de coûts », prévient Lamine Gharbi, le président de la FHP. Il prédit que cette baisse des tarifs « va plonger, en plus des 25 % cliniques en difficulté, 15 % supplémentaires d’établissements dans le rouge ».
La santé publique doit être la deuxième priorité du Parlement européen, selon un sondage
Pas d’écrans avant 3 ans, pas de téléphone avant 11 ans… : la commission d’experts propose un guide fondé sur la science
Violences sexistes et sexuelles
Comment s’enracinent les schémas de domination à l’hôpital
Préparation du système de santé aux Jeux Olympiques : Frédéric Valletoux affiche sa confiance