Pas question de compromis a minima pour la CSMF. A l’issue de la première semaine de grève, le syndicat de Jean-Paul Ortiz a encore signifié samedi qu’il "n'acceptera pas des propositions a minima qui ne seraient pas à la hauteur des enjeux". La CSMF souligne par ailleurs que malgré les propos rassurants du ministère de la Santé sur l'absence d'afflux aux urgences du fait de la grève, les centres de régulation libérale, des groupements de médecins à l'image de "SOS médecins", "font face à un afflux d'appels exceptionnel" et que de nombreux médecins libéraux sont réquisitionnés depuis le début de la grève le 24 décembre, ce qui démontre "qu'ils sont indispensables à la bonne marche du système de soins".
La veille, le ministère avait réaffirmé qu'il n'y avait "aucune difficulté particulière dans la prise en charge des malades" sur l'ensemble du territoire et évoqué une fréquentation des urgences "stable par rapport à ce qui a été observé pendant la même période les précédentes années". Quoi qu'il en soit, écrit le syndicat, "la ministre devra reconnaître, tôt ou tard, que notre système de santé ne peut se passer des médecins libéraux, généralistes et spécialistes. Il lui faudra trouver des moyens au moins proportionnellement équivalents à ceux dégagés en quelques heures" pour les urgentistes hospitaliers publics, 90 millions d’euros, selon la CSMF.
Violences sexistes et sexuelles : la Pr Agnès Buzyn se paye l’Ordre pour avoir « trop souvent protégé » les harceleurs
La santé publique doit être la deuxième priorité du Parlement européen, selon un sondage
Pas d’écrans avant 3 ans, pas de téléphone avant 11 ans… : la commission d’experts propose un guide fondé sur la science
Violences sexistes et sexuelles
Comment s’enracinent les schémas de domination à l’hôpital