« La réforme des GHT doit être une révolution en douceur, et pas menée à la schlague », a affirmé sans ambages le président de la Fédération hospitalière de France, Frédéric Valletoux. La FHF a d'ailleurs été entendue par le nouveau pouvoir dans sa demande de stabilité législative. Grâce à cette lisibilité juridique plus grande, elle sollicite une « véritable démarche de simplification pour le secteur sanitaire et médico-social ». Ainsi, dans le cadre de la seconde étape de la mise en place des groupements hospitaliers de territoire, elle en appelle à plus de souplesse, notamment en matière de politique d'achat, jugée pour l'instant « trop intégrative ». En cause notamment les agences régionales de santé qui doivent « maigrir » et être recentrées sur leurs strictes missions de pilotage.
Côté financement, Frédéric Valletoux juge aussi favorablement l'intention de la ministre de la Santé Agnès Buzyn d'expérimenter de nouveaux modèles en complément de la T2A. Quant à l'investissement hospitalier qui a été arrêté ces dernières années, les besoins en la matière sont de l'ordre de trois milliards d'euros par an. C'est pourquoi la FHF espère que les hôpitaux bénéficieront rapidement d'une fraction du plan de 5 milliards d'euros annoncé par le président de la République en février 2017 à la Mutualité française lors de sa campagne électorale, y compris pour « soutenir la transformation numérique ».
D'après une conférence de presse de rentrée organisée par la FHF le mardi 29 août 2017.
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