Les coopérations « ne s’inventent pas ». C’est à dire qu’elles se bâtissent sur des réalités médicales. En d’autres termes, avec la loi Touraine, il faut réussir les projets médicaux partagés (PMP). D’après le décret du 27 avril 2016, relatif aux regroupements hospitaliers, le PMP constitue le premier volet de la convention constitutive des GHT. Il est élaboré pour une durée de cinq ans et introduit des objectifs médicaux et l’organisation d’offre de soins graduées. Le PMP est donc « bâti sur un diagnostic partagé ».
Tout est prévu
Mais la réalité est parfois différente. Une vision territoriale ne va pas de soi. Elle doit être liée à une réalité médicale et organisationnelle. Quoi qu’on puisse imaginer, « ce sont les médecins de ville qui adressent leurs patients à l’hôpital ou à la clinique », nous dit le Dr Jean-Marc Coursier de La Générale de santé.
Convaincre
Les médecins ne s’engagent dans ces réflexions sur ce que devrait être une offre médicale que s’ils y trouvent un intérêt. Or le temps manque. Et les moyens aussi. Les jeunes réagissent « surtout aujourd’hui sur leurs conditions de travail », selon Jérémie Sécher, président du SMPS, le principal syndicat de directeurs d’hôpital. La question de l’implication des médecins existe partout pour Arnaud Pouillard, le directeur de Lenval, un important établissement pédiatrique de la région de Nice. Mais nous devons engager le médecin à la fois dans une vision d’hyperspécialisation et de prise en charge de patients âgés et poly-pathologiques, selon le Pr Olivier Guérin, du CHU de Nice. Donc de prise en charge du malade dans sa globalité, dans sa région et son territoire.
*Les Rencontres de santé de Nice, 23 et 24 mars 2017.
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