La France, au-delà de savoir si elle dépense « un pognon de dingue », est le pays en Europe qui consacre le niveau le plus élevé de son PIB à la protection sociale (32 %) devant le Danemark (31,1 %) selon le rapport établi par la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques). En dépit de cette première place sur le podium européen (la moyenne s’établit à 27,5 %), le déficit se réduit dans l’Hexagone. Et se contracte à 0,4 milliard d’euros en 2016. Il s’élevait encore à 3,3 milliards en 2015. Cette décélération est également observée pour le risque santé. En 2016, les prestations maladies sont en hausse de 2 %. Cette augmentation s’explique d’abord par les dépenses de médicaments qui surfent sur la vague d’innovations thérapeutiques. Les indemnités journalières contribuent également à cet accroissement des dépenses. En revanche, les prestations d’accidents du travail reculent de -1,2 % par an en moyenne entre 2010 et 2016. Les succès de la prévention n’expliquent pas seulement ce résultat. Les rédacteurs du rapport invoquent plutôt la réduction continue du poids du secteur industriel.
Brève
Protection sociale, le déficit se contracte
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Publié le 21/06/2018
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visuel Drees
Crédit photo : GARO/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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