Un généraliste à la tête du collectif « No Fakemed »

Un nouveau visage de la lutte anti-fake news de santé… et il est médecin généraliste ! Le Dr Pierre de Bremond d’Ars, praticien à Malakoff (Hauts-de-Seine) prend le relais à la présidence du collectif « No Fakemed » du Dr Cyril Vidal, chirurgien-dentiste de Poitiers (Vienne), « après deux années intenses », raconte le collectif dans un communiqué publié le jeudi 9 décembre.

« La santé publique est un bien commun, et nos concitoyens méritent d’avoir accès à des informations claires, loyales et adaptées sur leur santé, basées sur les données de la science. C’est le combat du collectif, et je suis honoré de pouvoir continuer à le mener », a déclaré l’omnipraticien.

Des généralistes en nombre !

Et il n’est pas le seul à exercer la médecine générale. Le bureau de No Fakemed pourra compter sur le Dr Élodie Lemarthe, généraliste à Perpignan (Pyrénées-Orientales) pour les relations avec les universités ; le Dr Mathieu Van Dessel, généraliste à Clichy (Hauts-de-Seine) pour les relations avec les associations ; le Dr Céline Berthié, généraliste à Cussac-Fort-Médoc (Gironde), responsable périnatalité ; le Dr Jean-Christophe Breton, généraliste à Talange (Moselle), responsable juridique ; et également sur son secrétaire, Dr David Beausire, médecin praticien d’HAD, soins palliatifs et de support oncologique, également président de CME à Toulouse (Haute-Garonne).

Informer professionnels et grand public

L’organisation a saisi l’opportunité de cette communication publique pour rappeler ses deux missions : « informer et résister », peut-on lire. Est citée notamment la création du « Fakedex », outil d’information à destination des professionnels de santé sur les différentes pratiques de soins non conventionnelles.

« La crise du Covid nous a montré le coût humain de la désinformation en santé. Il nous a semblé vital de proposer une autre voix, de porter un message basé sur les données de la science, et de ne pas laisser le champ libre à des personnes faisant la promotion de pratiques de soins non éprouvées, voire dangereuses pour les patients », affirme le Dr Pierre de Bremond d’Ars.

Le collectif rappelle également avoir saisi la justice ordinale à l'encontre de la députée et psychiatre Martine Wonner le 1er juin 2021. L’audition en chambre disciplinaire de première instance devrait avoir lieu en 2022, précise-t-il.