Vaccination : la DGS calme le jeu et compte sur la « force de frappe » des généralistes

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Publié le 09/03/2021
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Crédit photo : GARO/PHANIE

Après la gronde des médecins suscitée hier par un DGS-Urgent indiquant que les commandes seraient cette semaine réservées aux officines seulement, le ministère de la Santé (DGS) a souhaité rassurer la profession. « Les médecins généralistes pourront commander des doses dès le 15 mars pour la semaine du 22 mars », a-t-il annoncé lors de son point hebdomadaire consacré à la vaccination. 

« Nous avons infiniment besoin de la force de frappe des médecins », a insisté la DGS, ce mardi matin comme pour éteindre l'incendie. En déplacement à Cosne-sur-Loire (Nièvre), Olivier Véran a voulu lui aussi rassurer les médecins : « Les réservations de doses seront réouvertes dès la fin de semaine. »

Cette mobilisation des médecins généralistes engagée depuis le 22 février a donné lieu « à trois commandes  » pour un total d'1,6 million de doses commandées par les médecins, a rappelé le ministère. Une capacité vaccinale qui leur laisserait  une « marge » permettant de vacciner « 1,2 million de patients en plus » a précisé le Ségur. 

Appel à « l'union sacrée » pour accélérer la vaccination

Le ministère s'est par ailleurs félicité d'une nette progression du nombre total d'injections (en centres et chez les médecins de ville) passant de 800 000 la semaine du 22 février à 1,2 million la semaine du 1er mars. Ségur se montre donc confiant et indique son intention de garder ce rythme « tout au long du mois de mars. » Une progression possible grâce notamment  à « la mobilisation chaque semaine » des médecins généralistes.

Pour autant, cette semaine, le ministère de la Santé a privilégié la mise à disposition des doses de vaccins AstraZeneca aux pharmaciens, « compte tenu du faible nombre de doses livrées (environ 28 000 flacons disponibles à la commande) ». Il a d'ailleurs appelé à une « union sacrée » entre les différents professionnels de la santé pour accélérer « tous ensemble » la campagne. 


Source : lequotidiendumedecin.fr