Pendant qu'en France, la Cour des comptes venait chercher des poux à des pouvoirs publics jugés trop tolérants sur la question de l'alcool, aux États-Unis, le combat s'est mené sur le front des « soft drinks » : Philadelphie a été la semaine dernière la première grande ville du pays à voter, au terme de plusieurs mois de bras de fer avec le surpuissant lobby du secteur, une taxe sur les sodas et boissons sucrées. Dès l'année prochaine, tous les commerces et restaurants de la ville devront acquitter 0,51 dollar (0,45 euro) par litre vendu des breuvages concernés. Revenu annuel attendu : 91 millions de dollars.
Parmi les commentaires locaux cités par la presse, citons celui d'un employé de Coca-Cola, Chris Hunter, qui prédit « le pire marché noir de boissons non alcoolisées depuis la prohibition ». Et celui du Dr Ken Margulies, cardiologue, qui salue le courage d'élus « à l'avant-garde » et affirme que la mesure va faire diminuer diabète, maladies cardiaques et obésité.
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