En matière de prévention de l’usage de l’alcool et des produits illicites dans les entreprises, « il est très difficile d’avoir un tableau d’ensemble », constate le CCNE. D’une manière générale, certains grands groupes comme EDF ou la SNCF ont mis en place une politique de prévention des risques incluant une sensibilisation à ceux liés à l’alcool et à l’usage de produits illicites. Toutefois, « l’intensité du dialogue social sur le risque de toxicomanie semble très variable d’une entreprise à l’autre », avec une attention davantage focalisée sur le risque d’alcool qui demeure « moins difficile à aborder ». S’agissant des PME et TPE qui relèvent pour la plupart des services de médecine du travail interentreprises, il est encore plus difficile d’établir un état des lieux de l’usage de l’alcool, de produits illicites et de médicaments psychotropes. « C’est sans doute là que les conséquences de la pénurie des effectifs de médecins du travail se font le plus sentir », commente le CCNE.
Des pratiques de prévention très disparates
Publié le 23/05/2011
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8968
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