Attention, mémoire de travail, mémoire épisodique, capacités à anticiper et organiser, planifier et motivation, sont affectées par la consommation de cannabis. Ces troubles cognitifs peuvent être associés à une perte de la substance grise au niveau de l'hippocampe en cas de consommation quotidienne au moins supérieure à trois ans. Chez les consommatrices, les comorbidités psychiatriques — anxiété et/ou dépression — sont plus fréquentes que chez les hommes.
La consommation chronique de cannabis peut être aussi un facteur précipitant de troubles psychotiques chez les personnes prédisposées. Il existe par ailleurs des complications respiratoires : aggravation d'un asthme, augmentation du risque de pneumothorax et à plus long terme, d'un cancer pulmonaire. Et sur le plan cardiovasculaire, une exposition chronique au cannabis augmente les risques d'accident vasculaire cérébral, d'infarctus du myocarde et d'artériopathie.
Viennent enfin se rajouter les risques liés à une consommation aiguë : la prise de cannabis trois heures avant de prendre le volant multiplie par deux le risque d'accident grave.
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