Dans une lettre ouverte, les Pr Michel Reynaud (président du Fonds Actions Addictions), Mickael Naassila (Société française d’alcoologie), Nicolas Simon (Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie) et Axel Kahn (Ligue nationale contre le cancer) font part de leurs inquiétudes à la suite des propos tenus par le président à l'encontre de l'organisation du « Dry January ». Hérité des Britanniques, le « Dry January » propose de faire une pause avec l’alcool pendant le mois suivant les fêtes de fin d'année. Emmanuel Macron aurait affirmé son opposition à cet événement lors d'une rencontre avec les co-présidents du Comité Champagne, le 14 novembre.
Selon Maxime Toubart, président du Syndicat général des vignerons de la Champagne cité par le site Vitisphère, le président de la République aurait assuré qu'il n'y aurait pas de « Janvier sec ». Contacté par « Le Quotidien du Médecin », l'Élysée a n'a pas confirmé la volonté d'Emmanuel Macron d'empêcher la tenue du « Dry January ». Il nous a été précisé que « le président n'est pas favorable à un mois d'interdiction de la consommation d'alcool. Il est opposé aux mesures basées sur la prohibition, et privilégie la prévention à destination des publics sensibles et la communication sur les repères de consommation ».
« L’objectif n’est évidemment pas de conduire à une abstinence totale, mais de s’interroger sur sa consommation et de prendre conscience du rapport qu’entretient la société́ avec l’alcool », réagissent les signataires.
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