Le coût des substituts nicotiniques est considéré comme un frein potentiel à l’arrêt du tabac pour 63 % des personnes interrogées et monte à 72 % pour les fumeurs actuels : les chiffres sont éloquents.
Afin d’évaluer l’impact du remboursement par la sécurité sociale des substituts nicotiniques sur le sevrage tabagique, les avis de fumeurs et anciens fumeurs (50 %) et de non-fumeurs (50 %) ont été recueillis. D'après le panel - un échantillon national représentatif de 1 058 Français - interrogé par OpinionWay pour Johnson & Johnson Santé Beauté France, 64 % des fumeurs interrogés ont déjà tenté d’arrêter de fumer, dont 22 % plus de 2 fois sans succès. Parmi ceux qui ont tenté d’arrêter de fumer, 24 % ont utilisé des patchs nicotiniques, 17 % ont eu recours aux gommes à mâcher nicotiniques et 21 % à la cigarette électronique.
Un coût trop élevé
Moins d’essoufflement, diminution de la toux et de la fatigue, redécouverte du goût et de l’odorat, libération d’une dépendance, diminution de la tension artérielle et de la fréquence cardiaque… Les bonnes raisons d’arrêter de fumer sont nombreuses. Pour y parvenir, 59 % des fumeurs interrogés estiment pouvoir se passer de substitut nicotinique, mais quid des 41 % restants ? D’après les résultats de l’enquête, le coût de ces produits constitue un frein potentiel à l’arrêt du tabac : 56 % des Français pensent que le remboursement des substituts nicotiniques inciterait les fumeurs à arrêter de fumer. Cela motiverait 62 % des fumeurs actuels à essayer d’arrêter.
Une mesure efficace
Toujours selon l’enquête, 50 % des Français ont déjà fumé et, au global, près de 3 foyers sur 4 ont un rapport étroit avec la cigarette. Au moment du sondage (les 16 et 17 mai), 30 % des personnes interrogées avaient déjà entendu parler de l’annonce du gouvernement sur le remboursement, 36 % des fumeurs actuels et 37 % des anciens fumeurs. « Pour la majorité des Français (56 %), le remboursement des substituts nicotiniques par la sécurité sociale devrait être efficace pour aider les fumeurs à se sevrer », indique OpinionWay. Un chiffre qui grimpe à 70 % auprès des fumeurs actuels.
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