Un risque élevé voire très élevé

Les pollens de graminées sous la canicule

Publié le 11/07/2010
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Crédit photo : S TOUBON

« LES POLLENS de graminées résistent encore à la chaleur de ce début juillet ensoleillé », souligne le bulletin du RNSA (réseau national de surveillance aérobiologique). Le risque allergique est élevé sur la majorité du territoire ; des régions sont encore très exposées, avec un risque allergique très élevé sur l’Auvergne et les Pays de la Loire. « Quelques zones commencent à respirer, le nord est et le sud-est, mais le risque y est encore moyen, gênant les personnes les plus sensibles. »

Avec ce temps chaud et ensoleillé, les pollens de châtaignier se sont dispersés en masse sur l’ensemble de la France ; mais ce sont des pollens peu allergisants, qui sont responsables d’un risque très faible à faible. Quant aux pollens d’urticacées, ils ont aussi bénéficié de conditions climatiques mais seule la région méditerranéenne avec des pariétaires atteindra un risque allergique moyen. Enfin, les pollens de plantain sont présents sur une grande moitié sud de la France, le risque restant très faible.

« Les conditions météorologiques caniculaires avec en plus des pics d’ozone vont provoquer une exacerbation des symptômes liés aux pollens et aux moisissures atmosphériques. Attention aux périodes orageuses qui gênent les asthmatiques », conclut le RNSA.

La semaine dernière, la situation était la suivante :

- nord : des graminées partout avec, sur de nombreux sites (Amiens, Caen, Nancy, Paris, Reims, Rouen, Saint-Omer), un risque allergique à 4/5 (élevé) ;

- ouest : là encore des graminées avec un risque allergique très élevé à Angers et Cholet et élevé à Angoulême, Bourges, Brest, Dinan, La Roche-sur-Yon, La Rochelle, Le Mans, Orléans, Poitiers, Pontivy, Rennes, Tours et Niort ;

- centre-est : risque très élevé à Aurillac et Montluçon et élevé à Chalon-sur-Saône, Clermont-Ferrand, Nevers et Vichy ;

- sud-ouest : encore des graminées avec un risque élevé à Agen, Bassens, Bordeaux, Castres, Pau et Toulouse ;

- Méditerranée : risque élevé à Montpellier et Nîmes, moyen ou faible ailleurs.

Dr EMMANUEL DE VIEL

Source : Le Quotidien du Médecin: 8804