Avec plus de 53 000 nouveaux cas par an et plus de 11 500 décès estimés en 2011, le cancer du sein reste au premier rang des décès par cancer chez la femme. « Mais détecté à un stade précoce, la survie relative à 5 ans est supérieure à 90 % » souligne la ligue contre le cancer. Toutefois la ligue s’inquiète de la stagnation autour de 70 % du taux de participation au dépistage organisé. « Depuis de nombreuses années, Octobre rose a permis de briser les tabous autour du cancer du sein et de promouvoir le dépistage. Mais aujourd’hui, avec la profusion des messages, des pratiques, des émetteurs nous assistons à un essoufflement, une confusion voire une absence de résultats », souligne la ligue.
En ce mois de sensibilisation, l’organisation demande la mise en place d’une consultation de dépistage avec le médecin traitant au début du parcours de dépistage. Ce temps d’échanges et de dialogue devrait garantir « une réduction des inégalités » et « une bonne information de la femme qui peut alors avoir un choix éclairé », précise la ligue. En tant que premier financeur privé de la recherche, elle souhaite une accélération des études indépendantes, avec des financements pérennes « pour une évaluation complète et sans tabou du dépistage », explique Jacqueline Godet, présidente de la Ligue contre le cancer.
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