Sensibiliser en soutenant la recherche

Un dôme gare Saint-Lazare pour explorer l’immunothérapie

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Publié le 13/09/2019

Du 18 au 21 septembre, le dôme « explore » sera installé sur le parvis de la gare Saint-Lazare (Paris) pour informer le grand public sur l’immunothérapie. Cette opération permettra également de soutenir la recherche contre le cancer et de sensibiliser sur les tumeurs ORL.

#ExploreForCancer by BMS. Vue Parvis Gare St Lazare

#ExploreForCancer by BMS. Vue Parvis Gare St Lazare
Crédit photo : Emmanuel de Cussy/Moonik

Selon une récente étude, la moitié des Français ignore tout de l'immunothérapie et seulement 11 % l'associeraient à un traitement contre le cancer. Face à ce constat, un dôme sera installé du 18 au 21 septembre sur le parvis de la gare Saint-Lazare à Paris pour sensibiliser le grand public à l'immunothérapie. À l’intérieur de celui-ci, une animation sur écran géant représentera, de façon interactive, les cellules du système immunitaire, afin d'expliquer simplement le mécanisme d'action de ce traitement.

100 000 euros pour la recherche sur la cellule unique

À chaque passage dans le dôme, le laboratoire Bristol Myers Squibb s'engage à verser un euro pour soutenir la recherche fondamentale sur la cellule unique menée à l'Institut Curie par l'équipe de Céline Vallot. « Grâce aux études sur la cellule unique, nous étudions les mécanismes fondamentaux de résistance à la chimiothérapie dans les cancers du sein triple négatifs résiduels, explique Céline Vallot. Notre objectif est de trouver des solutions pour renforcer l'efficacité de la chimiothérapie et éviter l'émergence de résistance ». Ainsi, les donations permettront d'accélérer le développement de ce programme de recherche. Un euro sera également versé pour chaque mention du hashtag #ExploreForCancer sur Twitter et Instagram. L'objectif est ainsi d'atteindre les 100 000 euros.

Réhabiliter l'image des cancers ORL dans l'esprit du public

L'opération a également pour mission de faire connaître les cancers ORL et de changer leur perception auprès du grand public. « On porte souvent les stigmates visibles de ces cancers », souligne Sabrina Lebars, vice-présidente et cofondatrice de l'association de patients Corasso, dédiée aux cancers tête et cou. Outre leur stigmatisation, ces cancers, souvent liés à une surconsommation d'alcool et de tabac, sont aussi source de culpabilité pour les patients. Alors que, l'infection par papillomavirus, méconnue au sein de la population, est également responsable d'un nombre croissant de cas. Ainsi, en informant sur les facteurs de risque, l'objectif est aussi de mieux prévenir ces tumeurs.

D'après la conférence de presse du laboratoire Bristol Myers Squibb, le 9 juillet 2019.

Karelle Goutorbe

Source : lequotidiendumedecin.fr