Après la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR), c'est cette fois toute la communauté de la radiologie qui s'alarme de la situation française en termes de délais d'attente pour un rendez-vous IRM.
Le conseil professionnel de la radiologie française (G4), composé de la Société française de radiologie (SFR), du Collège des enseignants de radiologie de France (CERF), du Syndicat des radiologues hospitaliers (SRH) et de la FNMR, se dit « consterné » par les résultats de l'enquête CEMKA-Eval. Elle montre que le délai moyen d'attente pour une IRM oncologique est de 30,6 jours, « ce qui est largement au-dessus du délai de 20 jours fixé par le plan Cancer 3 de 2014-2019 soutenu par le président de la République », déplore le G4.
Les composantes de la radiologie dénoncent le manque de moyens dans la prise en charge des patients en oncologie. La moyenne française est de 13,1 appareils pour un million d'habitants, contre une moyenne européenne de 20 appareils.
Enfin, le G4 s'inquiète de la disparité régionale déjà mise en évidence et qui pourrait s'aggraver « du fait du gel de nouvelles autorisations ».
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