Plus de 300 représentants des organisations de lutte contre le cancer (patient, anciens patients, professionnels de la santé, chercheur, autorités sanitaires) se sont retrouvés à Bruxelles à l’occasion du lancement d’un partenariat européen pour lutter plus efficacement contre la maladie, qui touche un Européen sur trois au cours de sa vie. Constatant que les chances de survie sont inégales au sein des pays de l'UE, la Commission européenne souhaite en effet que tous les organismes concernés partagent leurs informations et identifient les lacunes.
Chaque année, un cancer est identifié chez 3,2 millions d'Européens. Grâce à ce partenariat, l'UE souhaite réduire de 15 % le nombre de nouveaux cas d'ici à 2020. « Il s'agit d'un objectif ambitieux, a reconnu le président de la Commission européenne José Manuel Barroso. Mais c'est faisable, si nous travaillons ensemble. » L'Europe entend aussi accroître la prévention. « Les experts estiment qu'un tiers des cancers pourraient être évités en insistant sur des facteurs de risques clefs, comme la cigarette, l'obésité, une mauvaise alimentation, la sédentarité et la consommation excessive d'alcool », a rappelé Androulla Vassiliou, commissaire européenne à la Santé. La Commission préconise aussi de systématiser le dépistage précoce des cancers du sein, du col de l'utérus et colo-rectal. Or, les pays de l'UE réalisent chaque année moins de la moitié du nombre minimal d'examens préventifs recommandés.
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