IL NE FAUT PAS sous-estimer la capacité des femmes à masquer des signes cliniques avec du maquillage. En témoigne une histoire racontée en quelques mots par deux ophtalmologistes londoniens dans la rubrique Minerva du « British Medical Journal ». Une jeune femme est adressée en consultation pour un ptôsis unilatéral. Bizarre... On ne voit rien de tel. Il faut dire que cette femme s’est pomponnée et maquillée, y compris les paupières, pour venir en consultation. Alors, on lui demande de se démaquiller. Et là, aucun doute : le ptôsis saute aux yeux.
« Le maquillage peut aussi être une option thérapeutique pour les patients qui ont un ptôsis et chez lesquels une intervention chirurgicale pourrait être difficile, avec des résultats aléatoires, ou quand les résultats d’une intervention ne sont pas parfaits », concluent les spécialistes.
B. Manzouri et S. Shah-Desai. BMJ du 21 mars 2009, p. 724.
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