L’épilation pubienne, en vogue depuis quelques années, favorise les poussées locales de Molluscum contagiosum. Une petite étude niçoise chez 30 patients ayant consulté pour ce motif entre janvier 2011 et mars 2012 montre que la grande majorité (93 %) avait fait une épilation, par rasage (70 %), tondeuse (13 %) ou à la cire (10 %). Sur les 30 cas, âgés en moyenne de 29,5 ans, seulement six étaient des femmes. Les signes d’infection se sont propagés à l’abdomen (4 cas) et aux cuisses (1 cas). Dans 10 cas, il existait d’autres types d’infections cutanées : poils incarnés, folliculites, kystes et cicatrices.
Alors que le Molluscum contagiosum se propage facilement par auto-inoculation (grattage), il est probable que le micro-traumatisme lié à l’épilation favorise la dissémination virale, comme l’explique l’auteur principal, le Dr François Desruelles.
BMJ, publié en ligne le 18 mars 2013.
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