« Nous craignons une sous-estimation des risques et des enjeux liés à ces pratiques », a indiqué Dominique Chulia-Clément avant de présenter les recommandations de l'Académie de pharmacie.
« De nombreux acteurs ont un rôle à jouer, et ils ont besoin d’une information appropriée et rigoureuse, sur le choix du professionnel, les risques sanitaires à court et long termes et donc sur l’importance du suivi et sur les différentes précautions à prendre… », précise-t-elle. « Les pharmaciens peuvent informer les personnes par des affichettes dans les officines. Les médecins généralistes, les médecins scolaires ou du travail peuvent aussi intervenir, et les différents professionnels réalisant ces modifications corporelles doivent être impliqués. L’arsenal réglementaire doit être mis à jour, en termes d’inspection des locaux des professionnels réalisant ces modifications corporelles, et de guides de bonnes pratiques. Nous recommandons enfin de signaler systématiquement les effets indésirables : c’est en collectant les informations que l’on pourra le mieux collecter les données, et favoriser la recherche. »
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