Face à l'augmentation de la pratique des tatouages, dont certains peuvent être très étendus (avec une importante quantité d’encre injectée), et pour lesquels la composition des encres n’est pas précisée, l’Académie de médecine s’inquiète du manque de contrôle des pouvoirs publics.
Elle note que « les séquelles traumatiques et retards de cicatrisation sont fréquents », ainsi que les infections bactériennes, et le réveil de germes opportunistes ou commensaux de la peau, mais aussi d’autres complications locales (prurit, œdème).
Du coup, « l’Académie de médecine veut renouveler et compléter les mises en garde et recommandations publiées en 2008 en proposant par exemple la création d'un carnet des « interventions », où chaque acte devra être noté ainsi que les constituants utilisés (encre, pigment, métaux…) et mettre en place une veille épidémiologique de tous les événements indésirables.
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