Un autre travail de la même équipe portait sur les angio-œdèmes survenant sous inhibiteur de l'enzyme de conversion ou sartan. À partir de l'analyse de 94 cas diagnostiqués entre 2007 et 2017, les auteurs soulignent l'importance d'une réévaluation des patients après 6 mois d'arrêt de l'IEC/sartan. En effet, près d'un sujet sur deux ayant fait un ou plusieurs épisodes d'angio-œdème sous ce type de traitement a en fait une urticaire chronique, ne faisant pas contre-indiquer la prise du médicament. L'antécédent d'urticaire est le seul facteur prédictif d'urticaire retrouvé dans ce travail rétrospectif.
Enfin, l'analyse rétrospective de tous les cas de dermatose à IgA linéaire (DIGAL) induite notifiées dans la base nationale française de pharmacovigilance entre 1985 et 2017, complétée par un appel à cas auprès des groupes Bulles et FISARD de la Société française de dermatologie, confirme la fréquence de l'imputabilité de la vancomycine. Pour l'équipe à l'origine de ce travail, la DIGAL devrait être rajoutée à la liste des effets secondaires de cet antibiotique.
Maintien des connaissances et des compétences
La certification périodique marque des points
Deux poids, deux mesures ? La fin des négos ravive les tensions entre spécialistes et généralistes
Déconventionnement : la colère enfle sur l’île de beauté
C’est quoi ta spé ? – Épisode 01
[VIDÉO] « La bobologie c’est super ! » : Mirana, interne en médecine générale, livre son expérience et ses conseils