Cet essai clinique randomisé a testé l'effet du liraglutide (à la dose de 1,8 mg par jour) versus placebo pendant 26 semaines sur la graisse ectopique et les hormones sexuelles chez 67 femmes (âge moyen de 30 ans, IMC de 33 kg/m2) avec un syndrome des ovaires polykystiques documenté.
Les patientes n'étaient pas diabétiques et ne recevaient aucun traitement hormonal, ni metformine. À l'inclusion, 27 % présentaient une stéatose hépatique (mesurée par spectroscopie RMN). Le traitement par liraglutide a diminué significativement versus placebo la quantité de graisse intrahépatique avec une diminution de 5,6 % du poids et de 17 % de la graisse viscérale et de 10 % de la graisse sous-cutanée (mesurée par TDM). En parallèle, il existait une diminution sous liraglutide de la testostérone totale (-19 %) et une augmentation de la concentration de SHBG (+19 %). Il n'y avait pas de variation significative de la concentration des triglycérides, LDL-c ou de l'index HOMA-IR, ce qui suggère un effet avant tout basé sur la réduction des dépôts ectopiques de graisses. Cette étude est la première à avoir démontré un bénéfice d'un agoniste du récepteur du GLP1 dans le syndrome des ovaires polykystiques. Ces résultats suggèrent l'intérêt d'utiliser cette classe thérapeutique (en association à la metformine) chez des patientes avec SOPK et un DT2.
D'après la communication de S Frossing (abstract 806)
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