L’étude finlandaise FinnDiane – 4 201 patients âgés de 38 ans à l’inclusion et suivis 7 ans – qui a enregistré 291 décès (1,1/100 patients-années), a montré une nette augmentation du risque de mortalité toutes causes avec la progression de la maladie rénale (10). Cependant, cette augmentation n’était plus importante que dans la population non diabétique qu’aux stades de protéinurie ou d’insuffisance rénale terminale, et pas lors de microalbuminurie.
Dans le registre suédois, le hazard ratio de la mortalité toute cause passait de 3,6 en présence d’une normoalbuminurie à 6,35 en cas de microalbuminurie, 13,1 en cas de protéinurie et 39,0 en cas d’insuffisance rénale (2). La différence est nette mais l’augmentation de mortalité survient donc même en l’absence de néphropathie.
Et si on analyse les hazard ratios (HR) de mortalité cardiovasculaire en fonction de la filtration glomérulaire rénale (FGR) par rapport à la population témoin, le HR est à 4,6, 4,7, 10,4 et 41,3 pour une FGR respectivement› 120, à 60-120 ml/min, 15 à 60 et ‹ 15 ml/min, avec une courbe en J et une nette augmentation également en cas d’hyperfiltration.
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