On apprend par ailleurs au RSNA que l’imagerie par résonance magnétique avec tenseur de diffusion, associée à des tests cognitifs, utilisés pour étudier les conséquences des « têtes » des footballeurs dans le jeu, a décelé des similitudes avec les images cérébrales observées dans les traumatismes crâniens de moyenne intensité.
L’étude menée chez 38 footballeurs amateurs (30,8 ans en moyenne) montre que la fréquence des « têtes » est associée à des altérations des images IRM ainsi que des scores de mémoire verbale et de rapidité psychomotrice. Un seuil limite a été trouvé : au-delà de 1 000 à 1 500 « têtes » par an, apparaît un risque de traumatisme cérébral et d’altérations cognitives, notent Michael Lipton et coll. « Donner un coup de tête sur un ballon ne provoque pas de ruptures des nerfs ou des fibres nerveuses dans le cerveau, mais les " têtes " répétées peuvent provoquer une cascade de réponses pouvant conduire à une neurodégénérescence. » Cinq régions au niveau du lobe frontal et de la région temporo-occipitale sont affectées par la fréquence des « têtes ». Des régions où sont traitées des fonctions comme l’attention, la mémoire, les exécutions et des fonctions visuelles élevées.
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