Le suicide à Lyon d’une jeune diabétique, âgée de 9 ans, pose la question du rôle qu’a pu jouer la maladie dans le geste d’une fillette de cet âge. Interrogé par l’AFP, Michel Debout, légiste et psychiatre, explique : « Gérer un diabète, c’est aussi s’interdire et intérioriser l’interdit de certains plaisirs. Au moment où l’on va entrer dans la vie affective, la vie des sens, c’est peut-être quelque chose de difficile. » Le père a par ailleurs révélé que sa fille avait été perturbée par la découverte de son diabète deux ans plus tôt et par le divorce difficile de ses parents : « Elle avait apprivoisé son diabète mais elle voulait pas qu’on lui envoie à la figure qu’elle était diabétique », a-t-il expliqué. Des mots gribouillés sur un bout de papier juste avant de se jeter par la fenêtre semblent indiquer que la fillette s’était disputée avec sa nounou à propos son régime alimentaire.
Une mort qui interroge
Publié le 25/01/2011
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8892
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