Daclatasvir et sofosbuvir dans les génotypes 1, 2 et 3

Publié le 16/01/2014
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L’association d’un inhibiteur du complexe de réplication-le daclastavir à la dose de 60 mg-à une antipolymérase -le sofosbuvir à raison de 400 mg - donne un taux élevé de réponse virologique soutenue, y compris chez des patients n’ayant pas répondu à une antiprotéase chez des patients infectés par le VHC de génotype 1, 2, ou 3, et dont un sous-groupe n’avait jamais été traité. Les deux médicaments sont à prise orale une fois par jour.

L’étude a été réalisée en ouvert, chez 211 patients, qui ont été traités pendant 24 semaines. Chez ceux ayant un VHC de type 1, on observe un taux de 98 % de réponse virologique maintenue 12 semaines après l’arrêt du traitement ; ce taux de réponse est identique chez les patients antérieurement non traités, comme chez ceux qui étaient en échec thérapeutique avec une antiprotéase.

Un total de 92 % des patients ayant un génotype 2 et de 89 % de ceux ayant un génotype 3 ont également présenté une réponse maintenue 12 semaines après l’arrêt de la combinaison thérapeutique.

Les effets indésirables les plus fréquents sont la fatigue, les céphalées et les nausées.

Au total, dans l’hépatite C, la combinaison daclatasvir et sofosbuvir, à raison d’une prise orale par jour, est associée à des taux élevés de réponse virologique soutenue, chez des patients n’ayant pas obtenu de réponse à un traitement antérieur par telaprevir ou boceprevir.

Par ailleurs, les résultats suggèrent que la ribavirine ne doit pas être nécessairement associée à toutes les combinaisons thérapeutiques, en particulier celles qui ciblent directement le VHC et sont données per os.

« The New England Journal of Medicine », 370 ; 3, 16 janvier 2014.

Dr Béatrice Vuaille

Source : Le Quotidien du Médecin: 9293