Le thalidomide se révèle posséder des propriétés faisant de ce médicament un traitement adjuvant potentiel dans le carcinome hépatocellulaire. Chez des patients ayant eu une résection chirurgicale à visée curative, la prise de thalidomide double le taux de survie à 3 ans (65 %) comparativement au placebo (33 %).
L’étude montre toutefois que le taux de survie à deux ans est comparable chez les patients traités par thalidomide (84,2 %) et par placebo (85,7 %).
Il s’agit d’une étude de phase II en double aveugle, randomisée chez 42 patients, à qui on a donné 200 mg de thalidomide per os, pendant 12 mois après la chirurgie, ou bien jusqu’à une récidive (présentée à l’EASL par Ho M-C et coll.).
Les options thérapeutiques dans le carcinome hépatocellulaire étant extrêmement limitées, « cette notion d’une amélioration possible est à examiner plus avant. » D’ailleurs, il n’existe pas de traitement adjuvant pour ce cancer après résection chirurgicale. Le profil de tolérance s’est révélé bon.
Le thalidomide est approuvé actuellement en Europe et aux États-Unis pour le traitement du myélome multiple.
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