Plus d'un million de patients infectés par le virus de l'hépatite C dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires ont bénéficié des nouveaux antiviraux à action directe depuis leur mise sur le marché il y a 2 ans, selon un rapport de l'organisation mondiale de la santé (OMS).
On estime que plus de 80 millions de personnes sont actuellement infectées par le VHC dans le monde. L'OMS, qui reconnaît que les prix de plus 40 000 euros par cure complète pourraient constituer un risque pour l'accessibilité des traitements. Cependant, « une série de stratégies soutenue par l'OMS et ses pays partenaires, dont l'Argentine, le Brésil, l'Égypte, la Géorgie, l'Indonésie, le Maroc, le Nigeria, le Pakistan, le Rwanda, la Thaïlande et l'Ukraine commence à porter ses fruits. » Les stratégies évoquées par l'OMS comprennent notamment la production de génériques sous licence, avec l'accord des laboratoires.
Des résultats « encourageants », pour Le Dr Gottfried Hirnschall, directeur du programme global de lutte contre les hépatites et le VIH de l'OMS, « mais ces molécules restent hors d'atteinte de 80 % des malades ».
Le nouveau rapport de l'OMS se dresse la liste des barrières qui entravent encore l'accessibilité des nouveaux traitements. Il existe notamment des différences considérables entre les pays : certains pays, dont ceux présentant les prévalences les plus importantes, payent encore des prix trop élevés. Dans son rapport, l'OMS fournit des recommandations pour améliorer l'accessibilité des traitements.
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