Quelque 80 000 autotests de dépistage du VIH ont été livrés aux pharmacies et sont désormais disponibles pour les patients qui souhaitent vérifier eux-mêmes leur sérologie du VIH. Ce kit, fabriqué par l’entreprise française AAZ, est vendu 25 à 28 euros et n’est pas remboursé. Il permet d’obtenir une réponse en un quart d’heure, mais un résultat négatif ne peut être considéré comme fiable que s’il n’y a pas eu prise de risque au cours des 3 derniers mois. Le diagnostic définitif ne peut en outre être apporté que par un test ELISA de 4e génération ou en laboratoire.
Suite à cette mise sur le marché l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites (ANRS) a annoncé le lancement, d’un vaste programme de recherche opérationnelle, cordonné par Tim Greacen de l’établissement public de santé Maison Blanche, à Paris, visant 9 000 utilisateurs potentiels de l’autotest. Baptisée ANRS-V3T (« VIH : teste-toi toi-même »), elle va recueillir via Internet des informations qui seront analysées au fil de l’eau. L’étude pourrait débuter avant la fin de l’année, après le recueil des dernières autorisations, et se terminer fin 2016.
La décision de la ministre de la Santé d’autoriser la vente des autotests a été motivée par plusieurs travaux financés par L’ANRS dont l’étude Webtest, a montré que plus de 86 % de 9 000 HSH interrogés par Internet exprimaient de l’intérêt pour le test.
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