La saturation des services hospitaliers dans les régions les plus touchées par le Covid-19 peut nuire à l’accès aux soins palliatifs des patients âgés et dépendants souffrant de dyspnée asphyxiante. La Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) adapte ses recommandations pour permettre l’usage en ville, dans les Ehpad et à domicile, de molécules dispensées par les pharmacies hospitalières. Ces dernières pourront rétrocéder, via les services d’hospitalisations à domicile ou de soins palliatifs, aux professionnels de ville l’ensemble des benzodiazépines.
Les propositions thérapeutiques de la SFAP portent ainsi sur l’association de morphiniques et de benzodiazépines, la voie IV étant à privilégier. Pour les benzodiazépines de première intention, l’Hypnovel (midazolam) est recommandé, puis à défaut, leTranxène (clorazepate), le Rivotril (clonazépam) ou le Valium (diazepam). Si la voie injectable n’est pas possible, la SFAP décrit des alternatives possibles par voie orale pour les deux classes médicamenteuses.
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024
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