Des nanoparticules chargées d’une toxine trouvée dans du venin d’abeille sont aptes à détruire le VIH, sans atteindre les cellules avoisinantes. Cette découverte pourrait conduire à la mise au point d’un gel vaginal pour prévenir la contamination. Le venin d’abeille contient une toxine puissante, la melittine. Incluse dans des nanoparticules, la melittine attaque les virus en forant des pores dans leur enveloppe, puis en les déchirant, ce qui détruit le virus.
Samuel Wickline et coll. (St Louis, États-Unis) montrent que l’inclusion de la melittine à des nanoparticules est sans danger pour des cellules normales, qui sont de taille très supérieure aux virus.
Cette approche contre le VIH se distingue de l’action des antirétroviraux classiques, qui inhibent la réplication. Les chercheurs évoquent la possibilité d’utiliser ce toxique dans un gel vaginal ou une autre forme pour aborder le problème des résistances aux traitements.
Antiviral Therapy, (2013) vol. 19 : 95-103.
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