Enfin, on applaudit les soignants parce qu’on est confinés et que l'on a besoin d eux et que l'on a peur de la mort ! Hier nous étions là et nous étions des nantis !!!
J’étais député au moment du plan Juppé : j'avais fait une proposition de loi expliquant que l'on allait manquer de spécialistes puisque tous devenaient salariés de l hôpital voisin devenu le premier employeur des départements. Les médecins ont été achetés par les caisses sous couvert de bonne pratique décidée par les pouvoirs publics !
Je suis cardiologue à Bourges. Nous avons 14 cardiologues à l'hôpital (5 en ville). Je vois les urgences de l'hôpital alors que je suis retraité actif et que les cardiologues de l'hôpital (14) ne les voient pas ! De plus, nous avons à l'hôpital un diabétologue, un pneumologue car ce sont des spécialités qui ne rapportent rien ! L'hôpital est une machine à cash. Et quel choix avons-nous, puisque l’on a fermé les cliniques ?
Et notre président qui choisit la Seine Saint-Denis, département où l'on a le plus de sans papiers ! Continuons de demander à la médecine de faire du social ! Et dépensons « un pognon de dingues ». Que cette crise nous serve à voir clair et que ceux qui nous gouvernent assument leurs fautes et surtout leurs mensonges !
Vous souhaitez vous aussi commenter l'actualité de votre profession dans le « Quotidien du Médecin » ? Adressez vos contributions à jean.paillard@lequotidiendumedecin.fr.
Maintien des connaissances et des compétences
La certification périodique marque des points
Deux poids, deux mesures ? La fin des négos ravive les tensions entre spécialistes et généralistes
Déconventionnement : la colère enfle sur l’île de beauté
C’est quoi ta spé ? – Épisode 01
[VIDÉO] « La bobologie c’est super ! » : Mirana, interne en médecine générale, livre son expérience et ses conseils