L’inquiétude est levée sur le sur-risque d’hépato-carcinome associé aux nouveaux antiviraux directs (AAD). Les données scientifiques issues de grandes cohortes (cohorte nationale française HEPATER de l’ANRS, cohorte américaine des vétérans) démontrent l’absence de sur-risque de CHC associé aux AAD.
Quant à la réactivation de l’hépatite B : le fait que le VHC inhibe la multiplication du VHB est connu. Traiter l’infection VHC d’un patient co-infecté par VHB, impose de surveiller la charge virale du VHB qui peut augmenter, ce qu'a rappelé la Food and Drug Administration (FDA) qui a mis en garde contre ce risque. La FDA conclut que les AAD sont des traitements sûrs et efficaces de l'infection VHC. Il n’y a pas eu ce type de mésusage dans la cohorte HEPATER.
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