« Chez les patients mono-infectés par le virus de l’hépatite C (VHC) de génotype 1, les données s’accumulent, montrant qu’à court terme, il sera possible de se passer du peginterféron », a indiqué le Pr Jean-François Delfraissy, directeur de l’ANRS, lors d’une conférence au retour de la CROI.
Deux nouveaux inhibiteurs de protéase du VHC, le faldaprevir et le simeprevir, donnent des résultats intéressants à la fois chez les patients mono-infectés et co-infectés (VIH-VHC). En association avec du sofosbuvir, sur un petit nombre de patients, une étude fait état de pratiquement 100 % de réponses chez des patients naïfs. Ces combinaisons sans peginterféron sont données à raison d’une administration par semaine.
L’association avec la ribavirine donne également un taux de réponse intéressant, proche de 90 %.
Un autre traitement prometteur dans l’infection par le VHC est le ledipasvir, qui a donné une suppression virale de 100 % sur une petite étude de 25 patients, en association avec sofosbuvir et ribavirine. Une étude ANRS est en cours pour évaluer une quadrithérapie.
« Un point d’interrogation demeure pour l’infection par le VHC d’autres génotypes, en particulier le génotype 4 », a remarqué le Pr Delfraissy.
L’infection par le VHC demeure une épidémie silencieuse, avec 50 % des personnes touchées ne connaissant par leur séropositivité pour ce virus.
Conférence de presse organisée par l’ANRS.
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