Une équipe internationale comprenant des Français a découvert l’existence d’un antibiotique naturel, sécrété par les glandes sudoripares, qui s’appelle la dermcidine, apprend-on dans les PNAS. Et cet antibiotique se révèle très efficace contre des microorganismes particulièrement menaçants, tels le Mycobacterium tuberculosis ou le Staphylocoque aureus multirésistant, ainsi que des mycoses.
Ces observations « pourraient contribuer au développement de nouveaux antibiotiques contrôlant des souches multi-résistantes », soulignent Ulrich Zachariae et coll. (Edimbourg, Goettingen, et Strasbourg). Lorsqu’il y a une effraction cutanée, la dermcidine est libérée et débarasse les agents pathogènes.
Activation de la dermcidine en milieu salé
La structure atomique de la dermcidine a d’ores et déjà été élucidée. Les peptides antimicrobiens naturels s’attaquent aux parois des micro-organismes. La dermcidine est activée dans le milieu salé et légèrement acide de la sueur. La molécule forme des canaux à l’aide de molécules de zinc présentes, perfore la paroi et fait pénétrer un flux d’eau et d’électrolytes à l’intérieur des microbes, ce qui les tue. Les résistances sont lentes à apparaître, car ces parois ne peuvent être modifiées rapidement devant les attaques.
La structure atomique de ces canaux a été déterminée et « ils représentent une nouvelle classe de protéines de membrane ». Ils sont capables de s’adapter à un très grand nombre de types de membranes.
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