L’addition d’une 3e dose suffit-elle à amener les patients immunodéprimés à une couverture vaccinale anti-Covid-19 suffisamment efficace ? C’est ce que l’on espérait en l’instituant, mais les données étaient encore très parcellaires. Une étude du NIH présentée au congrès éclaire le débat, avec de données de vraie vie. Près de 175 000 Américains vaccinés avec trois doses plus rappel ont été comparés à près de 785 000 autres, vaccinés avec deux doses plus rappel. L’analyse multivariée confirme qu’une 3e dose est très efficace, en termes de risque infectieux. Son efficacité est moindre chez les immunodéprimés mais reste significative à 6 mois. Enfin, dans tous les sous-groupes, la 3e dose réduit le risque d’hospitalisation, de ventilation invasive et décès, chez les immunocompétents comme chez les immunodéprimés.
(1) J Sung et al. Covid-19 booster efficacy in people with and whithout immune dysfunction. Croi 2022, Abs. 48
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