Une étude publiée dans la revue « JAMA Psychiatry » met en évidence une surmortalité chez les patients schizophrènes. Les registres médicaux de 1,1 million de patients schizophrènes âgés de 20 à 64 ans ont été analysés. Dans cette population, 74 000 décès ont été enregistrés dont 65 000 ont une cause identifiée. Dans 85 % des cas, la mort est « naturelle » : maladies cardiovasculaires (35 %), cancer (17 %, poumon surtout), diabète (5 %), bronchite pulmonaire chronique obstructive (BPCO), grippe, pneumonie. Dans un cas sur 7 il s’agit d’une cause « non-naturelle », c’est-à-dire d’accidents, mais aussi de suicides, d’overdose d’alcool ou d’autres drogues. Les explications sont multiples : économiques, mais aussi comportementales (tabagisme, faible observance thérapeutique, sédentarité), source d’obésité, d hypertension, de dyslipidémie et d’accidents. Les chercheurs concluent à l’intérêt pour les soignants de s’impliquer davantage dans la prévention, notamment du tabagisme particulièrement fréquente dans cette population vulnérable.
Schizophrénie
Une surmortalité liée aux maladies accessibles à la prévention
Publié le 17/12/2015
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Médecin: 9459
Maintien des connaissances et des compétences
La certification périodique marque des points
Deux poids, deux mesures ? La fin des négos ravive les tensions entre spécialistes et généralistes
Déconventionnement : la colère enfle sur l’île de beauté
C’est quoi ta spé ? – Épisode 01
[VIDÉO] « La bobologie c’est super ! » : Mirana, interne en médecine générale, livre son expérience et ses conseils