Incidents en police scientifique, présence en garde à vue d’une personne susceptible d’être contagieuse, départs imprévus en mission de policiers vers des pays sensibles au plan sanitaire... : au sein de la police interviennent plus de 200 médecins de prévention. La Police nationale enregistre à elle seule 1 000 blessés tous les mois, les médecins y surveillent l’état de santé de celles et ceux qui sont sur le terrain. Ils mesurent aussi les difficultés de ces agents particulièrement exposés aux risques, y compris sur la voie publique.
Enregistrant des taux élevés de burn-out, dépressions liées aux modifications des rythmes de travail de plus en plus soutenus, syndicats et policiers déplorent près de vingt suicides dans leurs commissariats depuis le début de cette année. Dans la moitié des cas, les agents ont mis fin à leurs jours avec leur arme de service. Des drames qui ne sont pas étrangers aux situations de harcèlement et de violence, vécues au quotidien par des policiers pa plus enclins à se plaindre qu'à se soigner.
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