L’administration de sulfate de magnésium chez les femmes enceintes à risque d’accouchement prématuré permettrait de protéger le bébé du risque d’encéphalopathie néonatale. Cet effet du magnésium, suspecté depuis les années 1990, vient d’être corroboré par une revue de 5 études comprenant les données de 6 145 nouveau-nés ayant eu du magnésium en anténatal. Hormis la notion admise que le sulfate de magnésium est vital au bon fonctionnement cellulaire, le mécanisme d’action n’est pas clairement établi. Des études additionnelles sont nécessaires pour décrire comment la molécule exerce un rôle neuroprotecteur et préciser les indications.
Cochrane database of Systematic Reviews 2009, n°1
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