Une intensité déconnectée de l’activité de la maladie

Enfin, sur le plan fondamental, un essai (3) présenté au congrès de la SFR, a permis de préciser les mécanismes de la douleur dans les rhumatismes inflammatoires. Chez les patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde ou de spondyloarthrite, l’intensité de la douleur ne serait pas corrélée à l’activité de la maladie. Elle peut persister même lorsque la rémission clinique et biologique semble atteinte. Les résultats de l’étude montrent qu’il existe un dysfonctionnement des contrôles inhibiteurs descendants, témoins d’une sensibilisation centrale pouvant participer à la chronicisation des douleurs, indépendamment de l’aspect inflammatoire.