DEPUIS SON LANCEMENT Lucentis (ranizimumab) est devenu le traitement de première intention standard de la dégénérescence maculaire exsudative liée à l’âge (DMLA). Il est autorisé dans plus de 100 pays dans cette indication et dans plus de 90 pays pour le traitement de la déficience visuelle due à un œdème maculaire diabétique ou secondaire à une occlusion veineuse rétinienne.
Les mécanismes.
Il est actuellement en cours d’évaluation chez les patients atteints de myopie sévère avec néovascularisation choroïdienne. Le ranibizumab est un fragment d’anticorps monoclonal recombinant non sélectif humanisé, dirigé contre le facteur de croissance vasculaire endothélial A (VEGF-A ), cytokine jouant un rôle clé dans la pathogenèse de diverses maladies maculaires. En se liant avec une haute affinité aux isoformes du VEGF-A, il empêche la liaison du VEGF- A à ses récepteurs (VGEFR1 et VGEFR2), inhibant ainsi la prolifération de cellules endothéliales, la néovascularisation et l’augmentation de la perméabilité vasculaire. Ces mécanismes jouent un rôle important dans la dégénérescence maculaire exsudative liée à l’âge (DLMA), l’œdème maculaire diabétique ou secondaire à l’occlusion veineuse rétinienne, a précisé le Pr Christian Prünte (Suisse).
Bonne tolérance.
L’efficacité et la tolérance du ranibizumab ont été évaluées dans la DMLA, l’œdème maculaire diabétique ou secondaire à une occlusion veineuse rétinienne.
Les différentes études cliniques (ANCHOR, MARINA, RESTORE, BRAVO et CRUISE) montrent que la majorité des patients traités par le ranibizumab (Lucentis) administré mensuellement par voie intravitréenne avaient, à 12 mois, une vision inchangée ou améliorée (amélioration se traduisant par des bénéfices au regard de la plupart des fonctions liées à la vision) et que ces résultats se maintenaient sur trois ans avec en moyenne 12 à 15 injections.
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