Trous maculaires : s’adapter à chaque cas

Publié le 02/12/2013
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L’apparition de l’OCT et les nouvelles images en spectral domain permettent actuellement d’adapter la technique chirurgicale à chaque cas particulier de trou maculaire en sachant que l’intervention n’est jamais urgente, toujours planifiée sous anesthésie locale, excepté parfois chez le myope fort de longueur axiale supérieure à 26 mm.

Si la démarche  générale commune comporte une vitrectomie avec ablation de la hyaloïde postérieure, un tamponnement interne suivi d’un positionnement face vers le sol, de grandes variations peuvent être néanmoins proposées en fonction de l’état général du patient, des résultats de l’OCT précisant le diamètre du trou, de la présence ou non d’une phacosclérose en préopératoire. Un geste simultané sur le cristallin est d’ailleurs proposé à tous les patients phaques âgés de plus de 65 ans.

Le pelage de la membrane limitante interne, qui pourrait entraîner des modifications au niveau des couches internes de la rétine, reste un sujet de controverses à discuter notamment si le diamètre du trou est supérieur à 400 microns.

Le but de cette chirurgie est de minimiser la techniques dans les cas simples, d’éviter les éventuelles complications du pelage de la limitante interne et de simplifier la vie du patient en postopératoire, notamment à l’aide de tamponnement à courte durée de vie oculaire comme le gaz SF6.

(1) Dr Y Le Mer (Paris), Pratiques en ophtalmologie, sept 2013, vol 7, n° 66.

> Dr MARIE-PIERRE DU CREST

Source : lequotidiendumedecin.fr